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JONZAC ET SES MOULINS A VENT SUR LA SEUGNE

LES MOULINS A VENT DE JONZAC SUR LA SEUGNE

UNE HISTOIRE DE MEULIERES ET DE LA MEUNERIE

Les Moulins de la cité

La cité de Jonzac comptait sur le cadastre napoléonien, dressé par B.L.C. Dubois, géomètre du cadastre, le 30 Août 1810, 15 moulins dont 3 étaient implantés sur la rivière « La Seugne ». Ces moulins sont installés aux quatre points cardinaux, tout autour de la ville de Jonzac. Les uns et les autres suivent une d’orientation selon un axe, Sud-Est, Nord-Ouest, longeant à quelques centaines de mètres près, le cours de la Seugne.

Ces moulins sont élevés, soit isolément soit en groupes. Le premier groupe des moulins à vent concerné était celui des « Plantes » qui ne comptait pas moins de 6 moulins, puis venaient les moulins isolés de Bellevue, de Cluzelet, des Carmes, du Ramet, de l’Amour, du Château d’Eau et de la Grave. Certains ont disparu avec l’urbanisation de la ville. Ensuite les moulins à eau étaient disséminés le long du cours de la Seugne. Au Sud se trouve toujours le moulin de Chez Bret, au centre, le moulin situé en ville qui apparaît sur le cadastre napoléonien et au Nord-Ouest le moulin de la Grave.

Cela faisait en y réfléchissant un grand nombre de moulins à pourvoir en meules de pierre. Nous savons qu’il existait vraisemblablement une carrière de meules à proximité immédiate de la ville. Le cadastre napoléonien indique avec précision la position de celle-ci et son nom. La meulière de Jonzac se positionnait en section « D » sous l’appellation « La Mouillière ».

De nos jours ne subsiste que le nom, car malgré nos recherches nous n’avons retrouvé aucun texte rappelant le fonctionnement de cette dernière. De même nous n’avons retrouvé aucune carte postale qui aurait pu conserver le souvenir de son exploitation au XIXe siècle. Le cadastre napoléonien montre la présence de bâtiments ou de cavités parfaitement géométriques et c’est là tout ce que nous avons retrouvé au sujet de cette meulière.

Parmi les nombreux moulins de la ville de Jonzac, les moulins à vent de « Cluzelet », de « L’Amour », de « La Grave », « La grande Croix », des « Carmes », des « Plantes » (6), du « Ramet » et du « Château d’Eau » seul subsiste sur ces 13 moulins, celui de Cluzelet qui fut restauré et qui aujourd’hui est ouvert au public.

Pour une bourgade comme Jonzac, une telle concentration de moulins est assez exceptionnelle. Nous avons, au cours de nos recherches, inventorier un grand nombre de ceux-ci, mais jamais au cours de celles-ci nous n’avons rencontrer un tel rassemblement dans un espace urbain comme celui-ci car il existe 13 moulins à vent auxquels, il faut rajouter les 3 moulins à eau, qui viennent déjà grossir le nombre de monuments présent au début de ce XIXe siècle.

N'ayant pu retrouver ce site, nous avons donc dû orienter et concentrer nos recherches sur les meules de moulins. Nous avions besoin d’informations se rapportant aux dimensions des meules pour pouvoir faire une comparaison afin d’établir dans un de nos prochains chapitre une chronologie de datation par rapport à ces mesures. Ainsi nous avons parcouru la campagne limitrophe pour retrouver des meules usagées, abandonnées dans la proximité immédiate des moulins.

Notre recherche fut fructueuse. Nous avons recensé un nombre considérable de meules entières, mais aussi une grande quantité de carreaux de meules isolés ou groupés, ainsi que des meules constituées de carreaux cerclés de fer.



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